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S’équiper quand on est chirurgien-dentiste : libéral ou salarié ?

Devenir chirurgien-dentiste salarié en centre dentaire offre la garantie de pouvoir exercer son art dans les meilleures conditions. En revanche, vouloir s’installer en tant que chirurgien-dentiste libéral suppose de bien préparer le début de son activité. Il s‘agit notamment de financer l’acquisition des nombreux équipements nécessaires au chirurgien-dentiste en 2024.


chirurgien-dentiste

Exercer en tant que chirurgien-dentiste, l’exigence d’un matériel de pointe !


On évoque fréquemment les grandes évolutions, qui ont marqué ces dernières années, la profession du chirurgien-dentiste. Nées des découvertes et avancées scientifiques, ces évolutions se doublent également des innombrables innovations techniques et / ou technologiques. Les équipements utilisés en cabinet dentaire aujourd’hui se révèlent bien différents de ceux existants il y a 5, 10 ou 15 ans.

Pouvoir exercer dans un cabinet ou un centre dentaire équipé des appareils de dernière génération représente autant une sécurité et un confort pour le professionnel de santé (mais aussi pour les patients) qu’un coût financier de plus en plus conséquent.


D’autre part, les investissements consacrés à l’acquisition des équipements nés des dernières innovations doivent être constants dans la durée, tant le rythme d’apparition de ces innovations s’accélère depuis quelques années. L’importance de ces investissements peut alors constituer un frein à l’installation des jeunes chirurgiens-dentistes, d’autant plus que certains ont déjà dû emprunter pour pouvoir mener leurs études en odontologie à leur terme. Comme toutes les autres professions libérales de santé, le chirurgien-dentiste, lorsqu’il crée ou rejoint un cabinet dentaire, devient un véritable chef d’entreprise, devant assumer la gestion financière de son activité.


Comment exercer dans les meilleures conditions quand on est chirurgien-dentiste ?


Il serait illusoire de vouloir dresser une liste exhaustive des investissements à prévoir. Au-delà du nécessaire et incontournable fauteuil dentaire, il faudrait ainsi lister les moteurs d’endodontie, les postes de radiographie panoramique, les caméras pour empreints optiques, … Cette liste variera considérablement en fonction de l’éventuelle spécialité du professionnel de santé mais aussi de la nature de son installation (exercice isolé en cabinet dentaire, exercice en maison de santé, exercice

groupé, …). Toujours est-il, que le Crédit Agricole a estimé, qu’en 2024, l’investissement moyen d’un chirurgien-dentiste s’installant était compris entre 150.000 et 200.000 €.


Pour faire face à ces besoins importants de trésorerie, le professionnel de santé peut opter pour une des trois voies classiques de financement :


  • L’autofinancement, souvent réservé aux chirurgiens-dentistes déjà installés et disposant d’une réserve financière suffisante,

  • L’achat à crédit des différents équipements. Ces emprunts peuvent couvrir jusqu’à 100 % des équipements souhaités. Il restera alors à définir l’amortissement , équipement par équipement,

  • La location, crédit-bail, leasing, …, consistant à utiliser les équipements loués, qui restent toujours la propriété de l’organisme de financement (ou société de location). Il n’existe, par définition, pas d’amortissement pour les équipements loués.


Chacune de ces options présente ses avantages et ses inconvénients, d’autant plus que les établissements financiers multiplient les options pour répondre au mieux aux attentes des professionnels (variabilité des mensualités pour un emprunt classique, crédit-bail avec ou sans apport personnel pour ajuster au mieux les loyers, …)



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