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L’exercice salarié, un nouveau modèle pour les chirurgiens-dentistes !

De plus en plus de chirurgiens-dentistes choisissent d’être salariés, alors qu’il

y a quelques années, la voie libérale semblait être la seule possible. La

tendance devrait s’accentuer dans les prochaines années. Pourquoi ?


chirurgien-dentiste qui regarde un scanner

Devenir chirurgiens-dentistes reste une ambition partagée par de nombreux étudiants


Devenir chirurgien-dentiste en 2024 continue de nourrir les aspirations des
étudiantes et des étudiants. Non seulement les études en odontologie conduisent à
un métier, qui séduit les futurs praticiens, mais le secteur de la santé bucco-dentaire
laisse entrevoir, pour ces étudiants, de nombreuses opportunités professionnelles,
tant les besoins sont grands dans les années à venir. Certes, la France a vu son
professionnels au 1 er janvier 2023 contre 40745 en 2013). Une étude prospective de
la Commission Paritaire Nationale de l'Emploi et de la Formation
Professionnelle (CPNEFP) soulignait, que la France compterait plus de 48.000
chirurgiens-dentistes à l’horizon 2030.

La santé bucco-dentaire, une forte attractivité pour les

étudiantes et les étudiants


Pour bien comprendre l’attractivité de la profession, il faut s’intéresser au cursus
même des étudiants d’aujourd’hui. Parce que devenir dentiste est une vocation, une
ambition, les étudiantes et étudiants sont de plus en plus nombreux à partir étudier à
l’étranger pour pouvoir revenir exercer en France une fois diplômé. Les obstacles ne
découragent pas ces ambitions, et l’Ordre National des Chirurgiens-dentistes
soulignent que plus d’une primo-inscription sur le tableau de l’Ordre en 2023
concernait un professionnel, diplômé hors de France (L’Espagne, le Portugal et la
Roumanie représentent les pays les plus attractifs pour suivre des études en
odontologie).

Pourquoi vouloir devenir chirurgien-dentiste en 2024 ?

Participer à la transformation d’un métier en pleine

mutation ?


Et ces futurs professionnels de santé sont pleinement conscients de la profonde
transformation, que le métier traverse depuis plusieurs années. Exercer en tant que
chirurgien-dentiste en 2024 ne représente plus la même aspiration qu’il y a une
dizaine d’années ou davantage. Les grandes évolutions sont connues, bien que tous
les acteurs ne s’accordent pas quant aux causes et aux conséquences de ces
dernières.

• Si le nombre de chirurgien-dentiste est en progression constante, on observe cette même évolution du nombre de chirurgiens-dentistes salariés. En d’autres termes, exercer seul dans un cabinet dentaire n’est plus la voie tracée des futurs diplômés comme cela a pu être le cas.

Les innovations techniques et technologiques se multiplient désormais à un rythme de plus en plus rapide. Les chirurgiens-dentistes doivent non seulement se former en permanence à ces dernières mais aussi s’équiper de matériels de pointe, toujours plus coûteux.

La gestion administrative s’alourdit régulièrement, avec des règles et des normes en constante évolution, notamment avec l’ambition du gouvernement de transformer l’organisation de la santé en France.


Devenir chirurgien-dentiste salarié, la nouvelle vocation

des futurs professionnels ?


Dans ces conditions, tout pousse les futurs professionnels de santé à ne plus vouloir
exercer seul, et à se lancer dans la carrière de chirurgien-dentiste libéral. L’exercice
isolé était appelé, par le président de la République, à devenir une aberration dès
2018. C’est déjà devenu une exception, et les futurs diplômés privilégient l’exercice
en groupe (pour celles et ceux préférant la voie libérale) voire l’exercice dans des
centres dentaires (pour l’exercice salarié).
Si cette tendance devrait se renforcer dans les années à venir, c’est aussi parce
qu’elle répond aux aspirations actuelles des plus jeunes générations. Ces
dernières entendent soigner l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle,
tout en se libérant des contraintes « extra-professionnelles » (gestion de la
facturation, lourdeur administrative, investissements financiers, …).



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