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La double mutation du métier de chirurgien-dentiste

Devenir chirurgien-dentiste en 2024 répond dans la très grande majorité des cas à une vocation. Mais cela doit également satisfaire à des enjeux de santé publique. Les évolutions de l’organisation du système de santé ont donc des conséquences visibles sur le quotidien de ces professionnels. Mais ces derniers doivent aussi trouver de nouvelles voies pour satisfaire à des aspirations plus personnelles, à commencer par la qualité de vie. 


Devenir chirurgien-dentiste en 2024 : quelles mutations pour ce métier ?

Devenir chirurgien-dentiste en 2024, la concrétisation d’une vocation 


A l’instar des autres professionnels de santé, les chirurgiens-dentistes exercent leur art, dans la grande majorité des cas, par vocation et par envie. Les étudiants en odontologie veulent devenir dentiste, quitte à choisir, au fil de leur cursus, une spécialisation comme l’endodontie, l'orthodontie ou encore la parodontie. Cette vocation de « soigner les autres », du care, est présente chez la très grande majorité des soignants. 

Comme toutes les autres professions de santé, les chirurgiens-dentistes s’engagent, lorsqu’ils ont obtenu leur diplôme, à respecter les règles qui leur sont faites : respecter les prescriptions du Code de la Santé publique, se conformer au code de déontologie des chirurgiens-dentistes… Ils sont également pleinement conscients des évolutions qui ne manqueront pas de transformer leur quotidien.

 

La profession de chirurgien-dentiste appelée à s’adapter à la transformation de notre système de santé 


Depuis, l’adoption et le déploiement du dispositif 100 % Santé dentaire, ces professionnels ont pu se féliciter de la réponse apportée par le gouvernement à l’une de leurs revendications historiques : lutter contre le renoncement aux soins pour des raisons économiques. La crise sanitaire liée au coronavirus a également permis d’introduire la téléconsultation dans les structures de soins et autres cabinets dentaires. Plus récemment encore, le gouvernement a affiché son ambition de faire de la prévention un axe essentiel de la politique de santé bucco-dentaire pour les prochaines années. Vouloir voire émerger la première génération sans caries concrétise cette ambition, et les décisions législatives donnent les moyens à la profession pour y parvenir. 

Cette évolution du cadre quotidien de l’activité d’un chirurgien-dentiste va se poursuivre, et les solutions apportées pour lutter contre la désertification médicale en générale et bucco-dentaire en particulier constituent une des priorités du moment. Mais ces évolutions du cadre réglementaire encadrant la profession ne sont pas les seules à impacter profondément les futurs chirurgiens-dentistes. 


La qualité de vie au cœur des ambitions des nouveaux chirurgiens-dentistes 


Traditionnellement, après avoir obtenu leur diplôme de Docteur en Chirurgie dentaire, les nouveaux professionnels de santé se destinaient à une carrière en tant que profession libérale. Qu’ils soient remplaçants, collaborateurs ou titulaires, les chirurgiens-dentistes libéraux constituaient la voie ultra-majoritaire pour les étudiants en odontologie. Mais les évolutions de l’organisation même du système de santé ont vu se multiplier les structures de soins, des maisons de santé pluriprofessionnelles aux centres dentaires. Toutes ces structures de soins devaient et doivent toujours satisfaire à un enjeu majeur : garantir l’égalité d’accès aux soins pour tous les Français
Cette réponse complémentaire apportée à la vocation des professionnels de santé (soigner et s’occuper es autres) répond également aux aspirations des nouvelles générations. Devenir chirurgien-dentiste salarié dans une structure de soins permet en effet de concilier sa vocation avec son ambition d’un projet de vie. En décidant de s’écarter de la voie libérale, les chirurgiens-dentistes salariés répondent à leurs ambitions d’une meilleure qualité de vie et de la possibilité de mieux dissocier vie professionnelle et vie perso. Une dissociation moins évidente à consolider quand on se lance dans l’aventure de la carrière indépendante. 
Cette progression du salariat parmi les chirurgiens-dentistes n’est pas spécifique à la profession, puisque toutes les autres professions de santé (médecins, masseurs-kinésithérapeutes, infirmières, …) connaissent cette même évolution, plus en phase avec les attentes des étudiants et des étudiants d’aujourd’hui.



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